Histoire de Kankala

Appie recueille dans un premier temps des enfants de la rue de la ville de Kananga. 
Il s'agit de :

• les nourrir
• soigner les plaies
• rassurer et sécuriser

C'est une première étappe avant l'ouverture de l'actuel milieu ouvert
 

Appie recueille les tous premiers enfants du quartier Ndesha

Accueillir les enfants dans un environnement protégé en dehors de la ville.

Appie obtient un domaine scout à 15 km de la ville de Kananaga et lui donne le nom de 'Le village des Jeunes Kankala'.

Avec l'aide de quelques compagnons bâtisseurs et d'éducateurs congolais Appie van Wees commence la construction du village. 
Les enfants participent également à la construction de leur nouvelle maison après l'école et pendant les vacances. Lire plus

En 1982, Appie reçoit l'aide extérieure de Jos Van Hende par l'intermédiaire de l'Œuvre Caritative de Kananga.

Ensemble ils poursuivent:

• la constuction progressive d'un centre d'accueil et de formation. 
  Le CrsK actuel.
• Certains éducateurs zaïrois y participent..

En principe, la formation scolaire a toujours lieu à l'extérieur, en dehors du village des jeunes. 

Pour la première fois, un soutien financier est également accordé aux enfants des rues de la ville. Les frais scolaires sont pris en charge

En principe, la formation scolaire a encore lieu à l'extérieur, en dehors du village des jeunes. 
Photo : les enfants rentrent au village après une journée d'école

Pour ceux qui ne peuvent pas suivre un enseignement normal, les cours suivants sont proposés : :

• la maçonnerie,
• la menuiserie
• le travail du cuir

Le village de jeunes est désormais alimenté en eau par une roue hydraulique dans 'le Kansese'.

En 1990, Appie reçut une nouvelle aide extérieure par l'intermédiaire de Sr. Brigitte et Sr. Rosa de la congrégation des Filles de Marie et Joseph,
connues comme les sœurs de la Choorstraat. 

La congrégation 'Les servantes des pauvres' soutient également le projet.'Les servantes des pauvres.

La maison d'écoute. 

Sœur Rosa raconte en 2017 sur son séjour à Kankala Kananga :

Dans la maison d'écoute nous laissions les enfants jouer. On leur donnait de l'eau et du savon pour se laver. On y soignait leurs blessures, on leur donnait à manger et à boire.

C’est principalement en les écoutant et en jouant avec eux que l’on pouvait gagner leur confiance.

Petit à petit ils racontaient des histoires sur leur foyer, leur famille et l’énorme nostalgie qui les tennaillait. Ils voulaient tellement retrouver leurs parents,...Lire plus

Sr. Brigitte reçoit du renfort par l'intermédiaire des sœurs'Servantes des pauvres', une congrégation italienne. 
Les sœurs sont principalement actives dans : 

• L'école primaire.
• Les 3 pavillons pour garçons, abritant chacun 30 à 35 enfants 

Les 'frères constructeurs' sont responsables 

• des jeunes de l'école professionnelle et du lycée.
• Les jeunes du centre professionnel  Mpandilu Kankala

108 garçons vont à l'école primaire normale située à 6 km du village des jeunes (45 minutes aller et 45 minutes retour).
Une éducation spéciale est lancée pour les enfants qui ne peuvent pas suivre une éducation ordinaire. L’école professionnelle commence également par donner un nouveau souffle aux formations professionnelles :

• Maçonnerie
• Agriculture et horticulture
• Travail du bois
• Cordonnier
• Atelier de réparation de vélos

Après le départ des sœurs de la Choorstraat, le CrsK se retrouve dans une transition quelque peu difficile.

• Le VvK doit réajuster le projet

Appie reçoit l'aide de Miya Dammans.  Le VvK Belgique/Pays-Bas demande à Miya de réorganiser le CrsK.
Miya veille à :

• la paix et la stabilité
• pose les bases de la structure locale actuelle avec un avec un comité de direction et un équipe de direction
• assure la reconnaissance des écoles par l’État

* En 2018, Appie rentre en Belgique pour des raisons de santé. 
   En tant que membre du VvK, il continue de travailler activement en faveur des enfants des rues de Kananga.

Miya décède subitement dans son Congo bien-aimé, Kananga...
De l'éloge funèbre à ses adieux...

Miya
n’était pas le fer car trop froid, impersonnel ;
n’est pas le bois car celui-ci se modifie avec le temps ;
n’était pas l’eau, car celle-ci se glace ou s’évapore ;
n’est pas le verre car trop fragile ; Lisez-plus

Extrait d'un texte lors de ses adieux....

Inspiré par sa foi, Appie van Wees a consacré toute sa vie à aider aider ses proches dans le besoin. Il vivait simplement et leur donnait ce qu'il avait. 
L'œuvre de sa vie a été le village de jeunes de Kankala au Congo.